
Nouvelle création 2025


Les Elaraës , gardiens joyeux de la Terre vivante
Il fut un temps où la Terre rêvait en riant.
Un temps d’avant les hommes, d’avant les mots.
De ses jeux et de ses silences naquirent les Elaraë – êtres gracieux, naïfs et lumineux, façonnés d’humus, de vent et de souvenirs tendres. Longtemps, ils ont dansé sur les seuils invisibles du monde : entre l’arbre et la pierre, entre l’aube et le crépuscule, entre le souffle et le silence. Puis, quand les hommes ont oublié d’écouter la Terre, ils se sont endormis doucement, comme des enfants bercés par le chant des racines. Un long sommeil minéral, tapi dans les plis du monde.
Mais aujourd’hui, quelque chose frémit. La Terre sourit en tremblant. Et un à un, les Elaraë s’éveillent à nouveau.
Format déambulatoire avec deux échassiers et une performeuse au sol.
Possibilité en duo.
Idéal pour fêtes médiévales fantastiques, foires, festivals féeriques ou événements en quête de magie vivante.
3 passages d'environ 40 minutes sur la journée
Yshaé – Celle qui écoute le vent
La première à s’éveiller est Yshaé. Son corps léger flotte au-dessus du sol, porté par les secrets du vent et les éclats de rire des herbes folles. Elle écoute. Toujours. Ses grandes oreilles captent les bruissements oubliés, les chants minuscules du monde. Sa peau parle en couleurs de moisson, ses bras dessinent des gestes anciens –jeux sacrés de fertilité et d’harmonie.
Yshaé ne cherche rien : elle reconnaît. Elle est l’enfant curieuse des cycles, celle qui entend la voix de la Terre quand elle chuchote.
Thalëm – Celui qui fait vibrer
La Terre tambourine doucement. Une pulsation monte, grave et ronde. Thalëm s’éveille. Il sort de la terre comme un rire profond. Son grand corps paisible marche en frappant le sol,
chaque pas comme une berceuse pour le monde. Il ne parle pas : il vibre. Il est le cœur battant de la Terre,
le tambour des jeux anciens et des premières fêtes , il est joie, rythme et lien.
Le troisième surgit en riant. Ni du ciel, ni du sol.
Petit corps joyeux, silhouette changeante, Saën marche au ras du monde. Elle danse, tourne, bricole, joue.
Son chariot bringuebale, grince, tintinnabule. Il le tire comme une cabane magique pleine de trésors :
morceaux de souvenirs, éclats de rêves, tintements de temps égarés.
Saën est l’étonnement, le pas de côté, le lien invisible entre la poussière et l’étoile.
Quand les trois sont là, quelque chose s’ouvre dans l’air. Un accord ancien s’étire, bâille, s’ébroue.
Les Elaraës marchent à nouveau. Et là où ils passent, les cœurs deviennent plus tendres. Les regards s’agrandissent.
La Terre se souvient de ses jeux.
Une création Madame Qu.Antique pour FreeVortex